Ibrahima Wane est titulaire d’un doctorat de 3eme cycle de lettres modernes et d’un doctorat d’État ès lettres et sciences humaines. Il est professeur de littérature et civilisations africaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Wane dirige également la filière doctorale Études africaines et francophones de l’école doctorale Arts, Cultures et Civilisations (ARCIV) de l’UCAD. Il est le vice-président du Réseau euro-africain de recherches sur les épopées (REARE).
Ses travaux portent sur la poésie et la musique populaires en Afrique de l’Ouest, les littératures écrites en langues africaines, les cultures urbaines et l’imaginaire politique. Parmi ses récentes publications figurent : Wane, Ibrahima (2019), « Les chemins de la voix », in Mbembe, Achille et Sarr, Felwine (dir.), Politique des temps. Imaginer les devenirs africains, Paris/Dakar, Editions Philippe Rey/Jimsaan, p. 385-393 ; Wane, Ibrahima (2019), “The School of Arts and the Music Scene of Senegal”, in Achieng’ Akuno, Emily (ed.), Music Education in Africa. Concept, Process, and Practice, Londres et New York, Routledge, p. 126-134 ; Wane, Ibrahima et Mbaye, Saliou (dir.), (2020), Le 1er Festival mondial des arts nègres : mémoire et actualité, Dakar, Harmattan Sénégal, 364 pages.
S’intéressant aussi au cinéma et à l’audiovisuel, il a cosigné les scénarios de quelques films documentaires dont Yéla, les mélodies de la mémoire, consacré à l’art des griots peuls du Sénégal et de la Mauritanie (2008), et Samba Diabaré Samb, le Gardien du Temple, portrait d’une figure de proue de la musique traditionnelle du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest (2006).
Ibrahima Wane est expert-référent du Sénégal pour la Convention 2003 de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.