Zonke MAJODINA

Droit. Psychlogie.

Zonke Majodina est juriste et universitaire. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a participé à de nombreux travaux universitaires relatifs à la défense des droits de l’homme en Afrique du Sud et à l’étranger. Elle a d’abord obtenu un B.Sc (Hons) à University of South Africa, puis un M. Phil à l’université de Londres. Elle a passé un certain nombre d’années au Ghana, son pays d’exil, où elle a enseigné et travaillé comme psychologue clinicienne à l’école de médecine de l’université du Ghana. Avant de rentrer en Afrique du Sud, elle a été chercheuse invitée au Centre d’études sur les réfugiés de l’Université d’Oxford. Elle a obtenu son doctorat à l’université du Cap. Après un bref passage à la Commission du service public d’Afrique du Sud, Zonke Majodina a été invitée à développer un programme de niveau master en études sur la migration forcée à l’Université de Witwatersrand. Ce programme est devenu l’un des meilleurs de son genre en Afrique et a été rebaptisé Centre africain d’études sur la migration. À la fin de son contrat avec l’université, Zonke Majodina a été élue commissaire auprès de la Commission sud-africaine des droits de l’homme (SAHRC). Dans un premier temps, elle a été chargée d’étendre la portée de la protection des droits de l’homme en Afrique du Sud aux réfugiés, aux demandeurs d’asile et à d’autres catégories de migrants. Au cours de son second mandat à la SAHRC, son portefeuille a été étendu à la promotion, à la protection et au suivi du droit à l’égalité dans tous les domaines, des droits civils et politiques aux droits socio-économiques, culturels et environnementaux. Avant de quitter la SAHRC, Zonke Majodina a été élue membre-expert du Comité des droits de l’homme des Nations unies (UNHRC). Outre sa participation aux trois réunions annuelles du CDH à Genève, elle a été fréquemment invitée par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme à de nombreux événements, conférences, réunions et ateliers internationaux. Pendant les deux années où elle a été présidente du CDH, elle a représenté le Comité des droits de l’homme lors des réunions des présidents des organes de traités de l’ONU et sur d’autres plateformes de l’ONU. Elle est membre d’un certain nombre d’associations professionnelles, tant nationales qu’internationales, principalement liées aux droits de l’homme, aux affaires humanitaires, aux réfugiés, à la psychologie appliquée et à la gestion du secteur public. Elle a publié et présenté de nombreux articles, portant sur des sujets allant de la psychologie clinique aux effets de la guerre, de la violence, de l’exil, du service public, des questions relatives aux réfugiés, des déplacements forcés et des droits de l’homme. Elle est actuellement professeure invitée au Centre for Applied Legal Studies de l’Université de Witwatersrand et est également présidente du conseil d’administration de l’Institut des droits de l’homme d’Afrique du Sud.