Né au Sénégal, Boubacar Boris DIOP est un journaliste, écrivain, enseignant, éditeur, traducteur et intellectuel public. Ex-rédacteur en chef du journal indépendant Le Matin, Boubacar Boris Diop a collaboré avec le quotidien Neue Zürcher Zeitung basé à Zurich et le magazine Internazionale basé à Rome. Depuis 2016, il écrit pour The New African Magazine. Il est l’auteur de Murambi, le livre des ossements (2000), un roman qui revient sur le génocide rwandais et de Doomi Golo (2003), un roman écrit en wolof et traduit en français, en anglais et en Espagnol. Dans L’Afrique au-delà du miroir (2007), il aborde la question des descriptions erronées et des imaginaires incapacitants que véhiculent les médias occidentaux au sujet de l’Afrique. En 2014, il publie avec Aminata Dramane Traoré, La gloire des imposteurs. Lettres sur le Mali et l’Afrique. Durant ces vingt dernières années, Boubacar Boris Diop a enseigné la Littérature Africaine et la Creative Writing dans de nombreuses universités, notamment à l’université Rutgers (2008), au WISER Institute, Johannesburg (2010), à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, au Sénégal (2011), à l’École polytechnique fédérale de Zurich (2014), et à l’Université américaine du Nigeria (2015-2019). En 2017, il a été conférencier principal lors de la conférence annuelle de l’Association de littérature africaine à Yale. Sa communication était intitulée: “The Relevance of Cheikh Anta Diop for African creative writing”. Défenseur infatigable de l’usage des langues nationales, Boubacar Boris Diop est l’éditeur de defuwaxu.com, le seul journal en ligne en wolof au Sénégal et le directeur de la maison d’édition EJO-Editions qui a publié en wolof des œuvres importantes comme par exemple Une Saison au Congo de Aimé Césaire et Une Si Longue Lettre de Mariama Ba.